Zârmalouloux Blog

25 sept. 2010

Les mystères du Machu Pichu

Rétrospective : 09.09.10 au 14.09.10




Le site du Machu Picchu est formé de ruines incas datant de la première moitié du 15eme siècle. A l'arrivée des conquistadores, la résistance menée par l'Inca Pachacútec se serait réfugiée pendant l'occupation des espagnoles sur le site. La Citadelle de Machu Picchu (en quechua: Vieille Montagne) est la plus grande œuvre inca. Elle fut extraordinairement construite sur une zone à la topographie difficile et inaccessible. Elle est aujourd'hui universellement connue pour ses ruines imposantes et originales, comme pour sa situation incomparable au bord d'un abîme donnant sur les eaux torrentielles du fleuve Urubamba. Aujourd'hui encore le mystère persiste : comment ont-ils réussi à transporter les blocs de pierre sur la cime de la montagne et édifier une construction si spectaculaire ? D'après un guide, ils utilisaient la technique de construction de pente en terre et autres matériels (au même titre que les égyptiens) pour monter certaines pierres lors de l'édification des maisons.



La structure arquitectonique de Machu Picchu, de par ses fonctions religieuses et militaires, était entourée d'une grande muraille de 6 mètres de haut et 1.8 de large. Selon l'architecte Alfredo Valencia, elle peut être divisée en 2 grands secteurs: le secteur urbain et le secteur agricole. Chacun est composé de deux sous-secteurs: l'occidental et l'oriental, définis selon la localisation. Le secteur agricole est divisé en " haut " et " bas".
Le " haut " présente 5 enceintes : la apacheta (pierre marquant un lieu sacré) et plus de 40 terrasses andines. Le " bas " est composé de 7 enceintes et environ 80 terrasses. Les nombreuses terrasses se succèdent, certaines connectées par des escaliers de pierre encastrés dans les murs et d'autres par des perrons aux gradins multiples disposés en forme de couloirs. Le dessin des terrasses est en parfaite harmonie avec les montagnes entourant le lieu, les versants paraissent avoir été sculptés pour se fondre dans la nature. Un grand mur sépare le secteur urbain de l'agricole. Vous accéderez au secteur urbain en traversant une façade lithique à doubles piédroits, point où se termine le Chemin de l'Inca reliant Cusco à Machu Pichu. Ce secteur est composé de 172 enceintes aux formes et tailles variées, reliées par 109 perrons permettant le transit par les dénivellations propres à la montagne de Machu Picchu. Les enceintes sont organisées en forme de " quartiers ", aux fonctions spécifiques selon les caractéristiques et évidences culturelles rencontrées lors des fouilles. Un secteur était destiné au dépôt des récoltes de mais ou de coca produites sur les terrasses agricoles.

Selon la légende il s'agissait en fait d'un sanctuaire pour vierges, où 60 % des gens qui y vivaient étaient des femmes (selon les ossements retrouvés sur le site). Les chercheurs évoquent vraisemblablement l'hypothèse d'un centre religieux à plus large échelle. Plusieurs chemins accédaient à cette citadelle imprenable perchée a 2400 m d altitude. Un des plus connus est le chemin de l'inca construit à flanc de falaise.

Découvert en 1912 par Hiram Bingham, un arquéologue nord américain et surtout accompagné d'une très bonne équipe de bûcherons, ils ont en 30 ans reconstruit pierre après pierre le Machu Picchu qui avait été mangeé par la jungle après avoir été laissé à l abandon, peu sprès l'arrivée des espagnols au 16 eme siecle. En 1929 fut décrétée la loi du Patronat Départemental d'Archéologie de Cusco. Aujourd'hui le Sanctuaire Historique de Machu Picchu et la zone archéologique, comprenant dix autres ruines importantes, sont protégées par l'administration de l'INC, Institut National de la Culture.



Du coup, Les zarmalouloux ont sauté sur l'occasion pour visiter cette muraille cachée dans les nuages. Nous avons donc laissé nos vélos qui n'auraient jamais pu monter jusque là haut ( l option chemin de l'inca n étant pas ouverte aux occidentaux sans la carte inca). Nous avons eu d'autres informations par un messager de l' île de la lune ( lac Titicaca), comme quoi un tunnel secret existait depuis le lac jusqu au Machu Pichu lui même, ou plus précisément au Waynapichu (la grande montagne derrière les louloux). Avec les zarma ont a dit Banco ¡ zoubidou pour le tunnel. Il faut savoir que ce tunnel de 280km a été élaboré il y a 500 ans, creusé par le temps et le passage d une rivière souterraine, reliée directement au siphon du lac lui même. Les Incas ont vidé puis rempli de nouveau le tunnel grain par grain de mais lors des 1000 récoltes de cet été fabuleux de 1369 ( le croira qui voudra). Ce tunnel marche donc selon le principe d'autoglissage sur ces petites boules jaunes. Exactement comme 5 siècles plus tard à Montparnasse (Avis aux parisiens habitués de cette station). Pratique et utile nous arrivons au pied du Machu Pichu mais par l'intérieur de la montagne. Comment monter aux ruines ? Les incas avaient tout prévu ! Il y a un élévateur en bambou relié a une grande liane. N'ayant pas encore l'électricité sur le lieu, une personne adaptée devait se jetter du haut du Waynapicchu pour faire contre poid sur l'élévateur et nous monter directement à la place centrale.

"Genial!" s'écrièrent les Zarma "On est au Machu Pichu la 8 eme merveille du monde"

Après une bonne visite où l'on se demande encore comment des hommes ont-ils fait pour construire maisons et terrasses sur des falaises a pic, on s'est dit qu ils utilisaient sûrement des échafaudages en bambou car ils ne connaissaient ni le fer ni la roue.

Après une heure et quelques explications de Pachacutec lui même, on apprend qu il existait 3 mondes dans leur civilisation. Celui des Pumas représentant la terre, les hommes et le monde des vivants ; celui du serpent correspondant aux rivières, aux morts et enfin celui du condor parlant aux dieux et autres divinités surnommées les Apus ...


C'est en passant par la porte principale du Machu pichu que nous sommes rentrés dans un couloir de régression temporelle, et là, grosse surprise, on utilise aussi des bus dit "écologiques"pour monter jusqu au site, qu'ils lavent à toutes les descentes pour les touristes.

Puis, en redescendant, nous avons tout de suite appelé le service de sécurité du lieu concernant des amas de poubelle que des gens peu sérieux stock dans ce lieu magique. Mais le garde nous a dit que c'était pas son job et que dans ce monde on ne savait pas quoi en faire à part les entasser !

Les zarma apeurés du 21eme siecle, sont de suite repartis dans le tunnel qui, parait il, mènerait vers un endroit plus tranquile appelé Choquequirao (le berceau d'or en quechua) ...

Affaire à suivre...

3 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

j atends avec impatience la suite de vos aventures!!! bibi de amelie la francesa como la pelicula !! jejejeje

26 septembre 2010 à 17:36  
Anonymous Anonyme a dit...

merci les louloux pour ce reportage ... et oui la civilisation de la consommation nous poursuit, nous submerge encore une fois....
mais je crois que vous avez du etre aussi emerveille par le choquequirao qui d'apres les quelques photos glanees sur internet a l'air aussi fantastique
vos photos sont superbes
bisous et bonne route
vero R

27 septembre 2010 à 13:11  
Anonymous Anonyme a dit...

Holà les zarma!

Petite question, on est actuellement à Cafayate et on devraient se trouver d ici 2 à 3 mois au Pérou! C'est quoi cette histoire de tunnel? Des infos, des infos.

Et merci pour ce récit d aventure, au passage notre site www.grainesduvoyage.com

Bisous Morgane

29 septembre 2010 à 15:23  

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