Opération Tupiza - Atocha
Rétrospective : 28/05/10 au 02/06/10
Grâce aux conseils avisés du Chueco ( tordu en español et ami de Juan et Taca), nous décidons d' emprunter la voie ferrée pour nous éviter des ascensions délirantes et tester un autre type d'itinéraire. La suite nous prouvera que non...
Après 5 km sur la voie de chemin de fer, Excalibur, le vélo d Arthur, en a décidé autrement. Le dérailleur s'est tordu la cheville dans les rayons, forçant le cadre a dévoilé des charmes intérieurs encore inconnus. Ce sera donc un billet retour à la casa de Juan pour Ciboulette qui a aimablement accompagné Arturo pour une Saturday night fever andes-iablée à Tupiza, en attendant la nouvelle sortie vers Atocha. Excalibur fut reforgée le lendemain.
Pendant ce temps, Yanoch, Janou, Cyrilo et Fourmie jouent aux apprentis aventuriers, sur un chemin qui s'avère un peu plus compliqué que prévu. Ce qui aurait dû être un parcours de santé de deux jours, se transforme en parcours de cyclo cross de 90 km, à base de 20 km par jour dans le meilleur des cas. Ils auront droit à des passages escarpés dans des tunnels, des numéros de funambules sur ponts (approximativement 250 franchissements) avec les vélos sur les rails, cache-cache quand le train passe, des ravins pour mieux apprécier la hauteur, des côtes constantes, chasse à l'homme et aux vivres dans les villages abandonnés, un itinéraire pour le moins incertain en suivant sur la fin les traces de jeep, concours de déshydratation (on emphatise un peu).
En contrepartie, ils ont connu des nuits dans des espaces vierges de sardines, aux premières loges pour voir passer le train en nocturne, des ciels étoilés époustoufflants, des vallées grandioses (appréciables à chaque nouvel arrêt pour traverser un pont), des courses poursuites avec les lamas des hauts plateaux, la rencontre avec un incongru flammand rose échappé des salars, des quebradas paisibles et du silence à ne plus savoir quoi dire. Du "run and bike" de pure folie, l'aventure et la contemplation à l'état brut de pomme de terre. La Fourmie a même gagné son permis vtt sur ce coup là.
Pendant ce temps, de l'autre côté de la quebrada, un homme seul, face aux éléments, chevauchant sa fière et ragaillardie monture, passe par la côte de Salo ( sans mauvais jeu de mot) pour tenter de rattrapper son retard sur le peloton. Ciboulette est restée à Tupiza avec notre nouvelle famille. Un bol d'air frais, une petite parenthèse de voyage personnel qu'elle vous racontera sous peu...
Arthur a été à la rencontre des mineurs dans les campamentos ( lieu de vie durant la semaine de travail), de voyageurs à vélo et en camion et des étudiants d'Atocha. Il a profité de cette sortie du groupe pour améliorer son espagnol et communiquer avec les autochtones. Malgré tous ces déboires, il arrivera un jour plus tôt que ses camarades. Il les retrouvera le lendemain, à 10 km d'Atocha en trottinant les mains dans les poches. La jonction s'est établie avec succès!
Grâce aux conseils avisés du Chueco ( tordu en español et ami de Juan et Taca), nous décidons d' emprunter la voie ferrée pour nous éviter des ascensions délirantes et tester un autre type d'itinéraire. La suite nous prouvera que non...
Après 5 km sur la voie de chemin de fer, Excalibur, le vélo d Arthur, en a décidé autrement. Le dérailleur s'est tordu la cheville dans les rayons, forçant le cadre a dévoilé des charmes intérieurs encore inconnus. Ce sera donc un billet retour à la casa de Juan pour Ciboulette qui a aimablement accompagné Arturo pour une Saturday night fever andes-iablée à Tupiza, en attendant la nouvelle sortie vers Atocha. Excalibur fut reforgée le lendemain.
Pendant ce temps, Yanoch, Janou, Cyrilo et Fourmie jouent aux apprentis aventuriers, sur un chemin qui s'avère un peu plus compliqué que prévu. Ce qui aurait dû être un parcours de santé de deux jours, se transforme en parcours de cyclo cross de 90 km, à base de 20 km par jour dans le meilleur des cas. Ils auront droit à des passages escarpés dans des tunnels, des numéros de funambules sur ponts (approximativement 250 franchissements) avec les vélos sur les rails, cache-cache quand le train passe, des ravins pour mieux apprécier la hauteur, des côtes constantes, chasse à l'homme et aux vivres dans les villages abandonnés, un itinéraire pour le moins incertain en suivant sur la fin les traces de jeep, concours de déshydratation (on emphatise un peu).
En contrepartie, ils ont connu des nuits dans des espaces vierges de sardines, aux premières loges pour voir passer le train en nocturne, des ciels étoilés époustoufflants, des vallées grandioses (appréciables à chaque nouvel arrêt pour traverser un pont), des courses poursuites avec les lamas des hauts plateaux, la rencontre avec un incongru flammand rose échappé des salars, des quebradas paisibles et du silence à ne plus savoir quoi dire. Du "run and bike" de pure folie, l'aventure et la contemplation à l'état brut de pomme de terre. La Fourmie a même gagné son permis vtt sur ce coup là.
Pendant ce temps, de l'autre côté de la quebrada, un homme seul, face aux éléments, chevauchant sa fière et ragaillardie monture, passe par la côte de Salo ( sans mauvais jeu de mot) pour tenter de rattrapper son retard sur le peloton. Ciboulette est restée à Tupiza avec notre nouvelle famille. Un bol d'air frais, une petite parenthèse de voyage personnel qu'elle vous racontera sous peu...
Arthur a été à la rencontre des mineurs dans les campamentos ( lieu de vie durant la semaine de travail), de voyageurs à vélo et en camion et des étudiants d'Atocha. Il a profité de cette sortie du groupe pour améliorer son espagnol et communiquer avec les autochtones. Malgré tous ces déboires, il arrivera un jour plus tôt que ses camarades. Il les retrouvera le lendemain, à 10 km d'Atocha en trottinant les mains dans les poches. La jonction s'est établie avec succès!
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