Zârmalouloux Blog

27 août 2010

Paysages de Bolivie





Du 20 au 26 août

Pendant que les cyclistes pédalaient sur les terres du Pérou, nous, Marie Jeanne et Thierry, parents de Cyril, poursuivions notre visite de la Bolivie.



L'ile du soleil sur le lac de Titicaca



















La cathédrale de Copacabana
















La vallée de la lune à La Paz










L'isla del pescado sur le salar d'Uyuni














Le salar d'Uyuni















Laguna Colorada








Les vigognes sauvages, espèces protégées.



































Laguna verde à 4350 m.












Chacaltaya, à 5395 m d'altitude


La station de ski la plus haute du monde, enfin c'était, car avec le réchauffement climatique, il ne reste rien.

Nous avons également visité plusieurs musées à La Paz, goûté les mets boliviens
et déambulé dans les nombreuses ruelles montantes ou descendantes.

De la visite pour les Zarmalouloux

Jeudi 12 août 2010


Nous, les parents de Cyril, avions projeté de rendre visite aux louloux là où ils seraient au mois d'août. C'est en Bolivie, à La Paz à 4000 m d'altitude que Cyril nous a accueilli avec une thermos de maté de coca pour faire passer le mal des montagnes, très efficace.



C'est une ville où tout le monde est dehors malgré le froid dès la tombée de la nuit. Les femmes cuisinent en tenant leurs bébés dans le dos, mangent dehors, tricotent ou vendent toutes sortes de marchandises pendant que les taxis et autres mini bus défilent inlassablement en klaxonnant et en criant leurs destinations.




Pendant que les 3 garçons (Cyril, Arthur et Yannoch) font leurs préparatifs pour rejoignent les autres à Copacabana, nous partons avec nos rudiments d'espagnol dans un bus vers le site de Tuwanaku à 70 km.

















Symbole de la civilisation qui précéda les Incas










Dimanche 15 août


Nous avions encore le temps d'aller à Coroico à 1750 m d'altitude, (ouf on respire mieux), toujours en bus mais sans passer par la route de la mort, jugée trop dangereuse par les chauffeurs.



















Le paysage est magnifique.







Lundi 16 août
Nous arrivons à Copacabana et retrouvons Audrey, Sibylle et Yan au bord de la plage.






































Nous montons jusqu'au calvaire pour apprécier le coucher de soleil.






























A la santé de tous nos admirateurs !


L'équipe au grand complet sur les rives du lac Titicaca prête à repartir vers la frontière péruvienne avant la nuit.






20 août 2010

Bonjour Peru!!!!!

Hola la compagnie,

Après trois mois et deux jours de trop dans ce captivant pays qu´est la Bolivie, nous avons passé avant hier la frontière péruvienne avec un succès modéré... Explication: entre notre fâcheuse manie de prendre trop notre temps, les imprévus (crevaison, incompréhensions et décalages horaires), la rigidité de la machine bureaucratique, 5 d´entre nous se sont fait sucrer un mois de visa. Pendant ce temps, à Copacabana, je (Siboulette) prennais un jour de plus pour écrire de justesse (comme une vraie zarmalouloux) les dernières cartes postales et travailler dans un bar pour payer l´amende des 2 jours de trop passés en Bolivie.
La mission à présent, que nous avons été obligés d´accepter, est de traverser les 3500km qui nous séparent de l´Equateur en moins de 60jours!

Nous sommes de nouveau à six, pour notre plus grand bonheur. Nos retrouvailles nous ont permis de présenter ce matin, le spectacle aux enfants de la communauté de Sahuiña .
Sahuiña est un des derniers villages bolivien avant la frontière où j ai (Fourmie) passé quelques jours, pendant mon aventure en solitaire. Nous avons eu une autorisation spéciale pour y retourner, le temps du spectacle. Ce fut l´occasion de saluer la fin de nos pérégrinations boliviennes qui furent marquées par toutes les combinaisons possibles de groupe ( de 1 à 6 personnes),avec ou sans invités.
Après 8 mois de vie commune,24 heures/24 et 7 jours/7, la famille que nous sommes devenus, avait besoin de renouveau. En effet, on n´aborde pas de la même manière le voyage, les rencontres, le rythme et le rapport à soi-même, selon le nombre et la configuration du moment.

La Bolivie nous aura beaucoup marqué, remis en question, chamboulement interieur qui mérite d´être digéré avant d´être partagé. Nous sommes en ce moment en train de rédiger de futurs articles. On s´excuse de notre manque d´assiduité devant la lucarne cibernetique. En espérant que vous nous comprendrez...

On vous bisoute tout plein (même si on ne vous connait pas tous :-).
Merci pour vos commentaires qui chaque fois nous apportent et nous importent beaucoup.

P.S.: A l´attention du monsieur qui réclame sa carte postale, merci de nous communiquer votre nom, votre adresse, et le lieu d´envoi de votre choix ( zarmalouloux@gmail.com ),ce sera avec plaisir!

Suerte, luz, paz y amor!

La Hormiga (Fourmie) y la cebollita (Siboulette)

14 août 2010

De Sucre à La Paz en passant par Cochabamba

Ce dernier mois en Bolivie a été riche en rencontre et "re" rencontre,

surtout a Cochabamba... On a passé une semaine avec des

artisans, la plupart argentins, quelques chiliens se cachaient tout de même

par ci par là...


 
On n´a pas réussi à trouver de logement gratuit, alors on passait une partie de

nos journées a faire du semaforo (feu rouge). Je ne sais pas

pourquoi chez nous ils sont dans les ports...

Comme on dit ici,la formule est assez simple. Tu prends une équipe de choc,
j´ai nommé Cyrilo, notre Yannoch national, votre serviteur, 6 massues, 3 balles, 3 nez de

clowns, 1 sifflet et l'indispensable casquette de Michel Casquette

(voir le blog) pour ramasser le menu frottin...

Le petit hic c'est que les seuls feux où il y a du monde qui passe, ne durent


que 15 ou 20 secondes... Dans ce laps de temps, il faut faire quand même

un peu de jonglage et puis aussi faire un petit tour dans la file de voiture, avec une

phrase choc, histoire de décrocher un sourire ou autre pépite à se mettre sous la dent...

Il faut avouer que c'est un peu du travail à la chaine, ça demande



beaucoup d'energie, mais bon on s'est quand même taper de bonnes barres de rire,
surtout quand les massues tombent sans arrêt ou que Yannoch fait tomber

toutes ces balles en faisant le limbo entre Cyril et moi...

Notre péage de clowns a fonctionné sans trop de problème, en deux ou

trois heures, on avait de quoi payer l'hotel et de quoi manger...
Il nous restait même du temps pour disfruter ( = profiter. Attention,terme espagnol francisé)
de la journée avec nos ami(e)s artisans...

On a retrouvé Alejandro, un des deux artisans qui nous avaient

hebergés a Tigre pendant notre première semaine en Argentine, et Effe

un artisan rencontré a Humahuaca,dans le nord argentin.

Avant de repartir en direction de La Paz,on a

été faire un petit tour a Tiquipaya, capital de la fleur (et ça

sent vraiment bon) et de la chicha (cidre de mais qui sent un peu moins

bon). Un petit coin de paradis a 10 km du centre de Cochabamba, la

montagne, la nature et une belle rencontre avec Yvan et (E)manuela

(moitié francaise, moitié vénézuelienne) qui viennent d'avoir un petit

gars, il y a tout juste un mois. On a passé quelques jours avec eux,

juste à prendre le temps, jongler, voir les poussins sortir de leurs

oeufs, et boire de la chicha... On a aussi jouer pas mal de musique

avec Rodrigo un autre artisan qui vivait là aussi... Un véritable juke

box de la guitare, on a refait notre culture musicale de rock

argentin(pour ceux qui ne connaissent pas, nous vous invitons à découvrir Patricio Rey)!










Et puis après ce fut le retour Sur la route (ah oui j'ai lu ce

bouquin de Kerouac, vraiment pas mal)... La route c'est un peu notre maison en

quelques sortes, là ou se trouvent nos repères, même si ce n'est jamais au

même endroit...




10/07/10 au 07/08/10



























Là, la route c'etait la panaméricaine, au début il a fallut remonter

sur l'altiplano en passant par un col a 4100m. Puis, après être

redescendu un petit peu, un autre col a 4500m. Ensuite, de la descente

tranquile, avec malgré tout le vent de face jusqu'a Caracollo,

au croisement pour Oruro. Et là c'est l'altiplano, donc toujours du

vent de face et aussi beaucoup de traffic.























La ville de la Paz est très impressionnante. Elle est construite dans

une cuvette, tous les versants autour sont recouverts de construction, de

maison, sauf l´ Illimani la montagne qui domine la ville.
On a l'impression que tout le monde est dans la rue...

C'est une des reflexions qu'on s'est faite depuis quelques temps; il

n'y a que 9 millions d'habitants en Bolivie, mais où que tu sois, tu

croise toujours quelqu'un!! On pense que c'est parce que les gens sont

toujours dehors... Dans la campagne en France on a croisé plein de

villages sans vie, ici c'est différent...







































A la Paz on s'est tous retrouvés à la Casa de ciclista, pour aller

dans un festival Reggae, dans les Yungas à Coroico... Les yungas c'est

un peu le début de la jungle, de la forêt tropicale, mais comme on est

encore entre 1000 et 2000m, c'est pas non plus l'amazonie... Le

festival était plutot sympatoche, quelques problèmes techniques pour commencer à

l'heure. En fait, il n'y avait pas de concert la journée
car remplacés par des ateliers en tout genre:
yoga,méditation,spectacle de marionettes et danses Ari krishna, des trucs de bitniks...).

Les gars commençaient les balances vers 20h et finissaient vers 23h. Après

place au concert, mais bon pas facile de tenir jusqu'a 5 ou 6 heures

du matin...


De retour à La Paz,les louloux (Fourmie, Ciboulette et Janou) sont repartis en

direction de la isla de la Luna, avec le projet de monter un douche solaire,

pendant que nous nous lançions dans une expédition sac à dos et chaussures de clowns,

sur un chemin inca dans les yungas.



Et en bonus special, une poursuite de voiture de police qu-on a pu filmer sur le vif





Arthuro

ps: photos en chargement...