Zârmalouloux Blog

13 juil. 2010

¡ Voy, Potosí voy !

Rétrospective : 21/06/10 - 28/06/10


Trajet : Uyuni - Potosí





Après 200 km de pur bonheur sur les chemins et routes andins nous venons d'arriver a Potosí, ville célèbre pour trois raisons.

Tout d'abord, il s'agit de l'ancien fleuron minier de la grande Espagne, au temps où cet empire gigantesque dominait le monde et l'Amérique du sud entre autres, quand dixit Arthuro Perez,







" lorsque le soleil se couchait dans l'un de ses confins, il se levait dans un autre...".
C'est par cette ville que transitaient les cargaisons d'argent que recèlent les immenses montagnes ( surtout le cerro Rico) de la région, avant de gagner la côte, d'être chargées dans les gallions qui faisaient le rêve des pirates et autres corsaires pour enfin, aller enrichir les déjà riches banquiers et les Don de la cour de Charles Quint.

On dit ici qu'avec tout l'argent que l'on a extrait du Mont Rico ( 20 000 tonnes quand même), on pourrait faire un pont gigantesque entre Potosi et Madrid. Pour extraire l'argent de la montagne, les espagnols utilisait la main d'oeuvre locale, à savoir les indiens des communautés de l'altiplano réduits en exclavage. On estime que 8 millions de vies humaines ont été anéanties en trois siecles d'exploitation. Les mineurs travaillaient dans des conditions inimaginables, et mouraient dans la "gueule de l'enfer". Le mercure utilisé pour extraire l'argent, empoisonnait autant que les gaz toxiques.
Aujourd'hui, on exploite plus a Potosi que l'étain qui a été boudé par les espagnols a l'époque. Il n'y a plus une once d'argent dans le ventre du Cerro Rico.
Ainsi, la richesse européenne s'est faite au détriment des habitants sud américains. ( E. Galeano, "les veines ouvertes de l'amérique latine", 1970, excelent ouvrage sur l'histoire ancienne et contemporaine de l'amérique du Sud).

En plus de l'argent que l'on trouvait abondamment dans le sous sol Potosino, il est à noter que cette ville ( de plus de 5000 habitants) est la plus haute du monde : 4000 m d'altitude. Et cela me permet de raccrocher ma troisième raison sur ce qui fait la célébrité de la ville.

Atteindre Potosí a vélo c'est comme faire le grand huit à la force des bras mais avec les jambes. En contre partie, les paysages changent à chaque fois que l'on passe dans la vallée suivante (après une inévitable ascension), les descentes de plusieurs kilomètres se font



"à fond les manettes", les bivouacs sont toujours mémorables, les condors planent au dessus de nos têtes, les boliviens sont toujours aussi accueillants à l'instar de Don Eliseo qui nous a ouvert les portes de sa maison dans le village de Ticatica.

Ce soir là c'était la San Juan ( Saint Jean, le 23 juin), et comme un peu partout j'ai l'impression, pour la Saint Jean on fait un feu. La coutume veut qu'en Bolivie on ne fasse pas un feu mais des feux. Et pas que sur la place du village et devant chaque maison mais aussi dans la montagne! Nous sommes partis grimper le cerro ( la montagne) dans la nuit, la lune se chargeant de nous éclairer le sentier.

Au bout d'un moment, nous nous sommes assis dans cette semi-obscurité oblique et tout autour de nous, dans les montagnes environnantes, des myriades de flambeaux illuminaient brièvement les versants, s' éteignant avant que d'autres ne s'allument à quelques distances.
Les petits points lumineux se confondaient avec les étoiles du ciel, formant ainsi des constellations novatrices et éphémères.
Certains feux se transformaient en véritables brasiers, se propageant de buisson en buisson jusqu'à ce que l'incendie s'éteigne faute de combustible... magique!

Le lendemain nous avons fait le spectacle dans le collège de ce gros village pour les ados et les enfants de l'école qui se sont rassemblés pour nous voir faire les pitres en innovant de nouveaux numéros clownesques répétés à Uyuni avant de partir.




A la fin du spectacle nous les avons arrosés pour nous venger des seaux d'eau que nous avions pris sur la tête au réveil et tout au long de la matinée, comme c'est la tradition ici le lendemain de la San Juan...

Après le feu et l'eau, il ne nous restait plus qu'à affronter les deux derniers élements.

Nous avons repris la route avec cet air si frais, pauvre en carburant qui sert habituellement à respirer, mais néanmois vivifiant, dans les cheveux, dans les poumons et qui siffle dans les oreilles.

Reste la terre, cette terre andine sur laquelle l'effort cycliste prend son sens, cette terre pleine de caractère qui oscille entre ascensions escarpées et devers dégringolants, où les rares plaines et espaces plats font le bonheur des lamas et autres vigognes, ces contrées perdues qui chatouillent les nuages, cette terre enfin qui marque nos corps essouflés et égratignés, et qui petit à petit s'empare de nos coeurs...


Vive le vélo ;o)

Janochka

12 juil. 2010

Manta Sucre, Man Oruro (04/07/10 - 10/07/11)

Nous quittons Sucre en fin de journée ( pourquoi changer une équipe qui gagne?), guillerets et enthousiastes à l idée d'aller se ballader dans la cordillère centrale pour rejoindre Oruro par le plus court chemin ...
On nous avait bien parlé de quelques menues côtelettes et autres bancs de sable, mais cela n'a pas troubler notre confiance de cyclos se croyant déjà assez aguérris, ni entamé notre détermination à rallier Oruro en sept jours. Les 15 premiers kilomètres ont donné le ton pour le reste de la semaine... De la grimpette à qui n'en veut, sur chemins sableux à qui mieux mieux.
La première nuit dans une forêt de pin, éveille en nous des souvenirs de vacances landaises, les odeurs, le tapis d'aiguille de pin nous cajolant les orteils.

Les trois premiers jours ont été particulièrement éprouvants, où nous montions, où nous descendions. C'était un peu comme au ski mais sans les remontées mécaniques. Nous traversions les vallées transversalement, passant de l'une à l'autre, comme embarqués dans des montagnes russes. Nous avons peu à peu oublié que le plat pouvait exister.Un rituel immuable s'est rapidement installé : la petite côte du matin ( 10km), la grosse côte de la mi journée (15km) et la côte du soir qui était le plus souvent remise au lendemain matin.
Il serait difficile de décrire la magie de ces vallées et montagnes, se succédant sans pour autant posséder beaucoup de point commun au niveau de leurs palettes de couleurs, minéraux et physionomies... Un délice pour les yeux , le coeur, les zygomatiques sans oublier les sensations de vitesse lors des descentes accidentées et vertigineuses. A défaut d'appareil photo, notre boite noire personnelle a eu de quoi se mettre sous les rouages...

En ce qui concerne la végétation, les forêts de pin ont laissé la place aux eucalyptus au fil des ascensions, seul arbre que nous ayons vu jusqu ici pousser à de telles altitudes (plus de 3500m). Bientôt il ne restait plus que la puna (steppe aride typique de l'altiplano andin).
Celle ci est peuplée par des communautés agraires exclusivement quechuaphones. Tout au long du parcours, nous avons pu suivre les différentes étapes de préparation du chuño. Partout où nous passions, le sol était recouvert de cette fameuse pomme de terre qui se dorait la pillule sous les rayons bienveillants d'Inti (le soleil en quechua).
Pendant un mois, les communautés de la puna récolte la seule tubercule qui pousse là. Elle représente la base fondamentale de leur alimentation et nécessite une préparation toute particulière. Afin de la conserver ( plus de 5 ans grâce au procédé suivant), il faut déshydrater le chuño en le congélant. Les gens étalent les fruits de leur récolte sur des étendues herbeuses et les aspergent d'eau avant que le froid de la nuit ne tombe et produise ainsi l'effet escompté, trois jours durant. Cette technique ancestrale est héritée de l'époque précolombienne.
Par la suite le chuño est pietiné pendant une ou deux heures dans des trous creusés dans la terre puis séché au soleil. Mis en sac, le chuño est envoyé au quatre coins de la république bolivienne. Autant dire que pour ces communautés, la culture de cette tubercule est vitale au niveau alimentaire comme économique.

Nous avons pu partager une soirée, un repas (à base de chuño bien sûr), des sourires et des rires avec une famille de la puna qui ne parlait que quelques mots d'espagnol.
Le trop peu de mots quechuas appris en chemin et le langage des signes ont donné lieu à des quiproquos burlesques mais aussi à un échange chaleureux et réconfortant dans le froid andin.
C' était surprenant et plaisant de rencontrer et de partager un moment avec des personnes dont l'espagnol n'était pas familier car utilisé purement pour le commerce.

Les derniers jours ont été moins éprouvants physiquement car nous nous contentions de suivre les vallées. Les pentes douces nous ont réconcilié avec les ingénieurs des ponts et chaussées locaux. Ils n'ont cependant rien voulu savoir quant à la côte matinale... On a cédé, c'est de bonne guerre!
Les communautés agricoles ont laissé place aux villages miniers. Nous avons ainsi pu observer d'authentiques chercheurs d'or, assiette en main, les pieds dans l'eau des rivières que nous longions, en quête de pépites et lingots. Les mineurs de Chuquihuta ont été d'une extrême gentillesse, après quelques blagues et rires pouffants, ils nous ont généreusement laissé passer la nuit dans le bâtiment de leur syndicat. En chemin nous avons aussi croisé un pélerinage incongru, formé de près de 200 marcheurs, tout âge confondu, se dirigeant vers un lieu sacré niché dans une montagne à 4 jours de marche.

Pour la dernière ascension, direction Huanuni, le vent était de la partie, mais dès que nous avons rejoint l'asphalte et le véritable altiplano, nous avons roulé à tombeau ouvert sur cette étendue plate, la première et la dernière de cette escapade HAUTE en couleur jusqu'à Oruro. Nous sommes arrivés entre chiens et loups quand tombe la nuit, après 350 kilomètres, 7 jours d'efforts, des souvenirs et des sourires édentés plein la tête.

Tinkunakama
Sumaj llaña

(A bientôt et bonne chance)

Janou+Fourmie

8 juil. 2010

Recits de voyage de Michel Casquette!!!







(Extrait du carnet ¨Mon cher Journal¨ de Michel Casquette, retrouve sur un bord de route par un 4*4, du 12/06/10 au 23/06/10)

12/06/10
Tout a commence aujourd'hui, nous etions tranquillement en route pour une petite balade sur le Salar d'Uyuni, le salar le plus grand du monde: "Un petit tour quatre ou cinq jours, le temps de faire bronzette!"
Des les premiers kilometres sur cette surface lisse, blanche, nous avons ete impressione par tout cet espace. Ensuite il y a une petite phase ou tu as l'impression que tu ne roules pas sur du sel, mais sur de la glace (attention au freinage!!) et puis les mauvaises langues diront: " cinq jours de blanc, voir toujours le meme paysage, on va s'embeter, non?" Heureusement pas de mauvaises langues parmis nous...
Alors que nous filions comme le vent,sur nos destriers d'acier, vers l'ile d'Incawasi, que nous avions dans le colimateur depuis au moins deux bonnes heures (et oui sur le plat les distances ca joue des tours et c'est parfois un peu dure pour le morale...) nous sommes tombes nez a nez avec un 4*4 immatricule dans la Sarthe (72).
Une famille de francais ferue de voyage, Didier et Annie et leur fille de 14 ans Camille. S'ensuit une discussion , qu'est ce que vous faites la, ou vous allez apres, etc... tout le tintouin classique d'une rencontre entre voyageurs... Mais le contact est la, la discussion prend et nous commencons a avoir un peu faim. Quoi de plus naturelle que de tailler la bavette sur un bout de salar, le sel a porte de main (ou de tournevis pour camille).
Avec tout cela, il commence a se faire tard, il va etre temps de reprendre la route... :"Ah tiens qu'est-ce que c'est que ce truc qui avance vers nous?" "Ca va pas tres vite, c'est pas un 4*4!" On sort les jumelles: "C'est un cycliste!" "Chouette on va etre 7!" "Ou une cycliste" "Quuuuoiiii!! C'est moi qui l'ai vu le premier....". Le temps de prendre les paris sur sa nationalite LE cycliste en question arrive et c'est un petit gars de Strasbourg, Matthieu, un guide alsacien
qui vient se rajouter a notre petite reunion sur le Salar, plus pratique quúne boussole pour s´orienter dans ces regions extremes.
"Bon maintenant il est vraiment tard, on va peut-etre dormir la?" "Et on rentre a combien dans votre voiture?"
Et bien a dix c'est possible et voila une petite soiree improvisee fort sympathique a echanger des souvenirs de voyages, des anecdotes, boire du Martini et manger des cacahuetes... .





d ailleurs voici leur blog: lessautsdepucesdunefamillesarthoise.blogspot.com/

13/06/10
Le lendemain matin, apres un copieux riz au lait made in Zarmalouloux, on dit au revoir a la famille qui part vers Uyuni refaire le plein de tout avant d'affronter le Sud Lupez jusqu'a San Pedro de Atacama.
Le sud Lipez, les plus beaux paysages d'Amerique du Sud, c'est tout de meme dommage de passer a cote sans y faire un petit saut... Et puis Matthieu, est parti pour y aller tout seul et il a une tente trois place... avec ma femme, on saute sur l'occasion.
Et puis depuis quelques jours, nous suivions un autre groupe de touristes, forme de jonny Stachemou et de ses acolytes... Au debut ils etaient gentils, mais en les aidant a cuisiner, j´ai malencontreusement casser un oeuf sur le salar... Ils m'ont mis sur le dos une decouverte scientifique ,soi-disant, incroyable. Ne voulant pas les contrarier, mais ne voulant non froisser le peuple Bolivien tout entier, nous avons prefere, avec ma femme, quitter le tour prevu et suivre ce guide alsacien... Un peu d'aventure que diable!!!!
14/06/10
Les adieux sont dechirants et nous prenons chacun notre route en nous souhaitant mutuellement bonne chance, Jonny Stachemou et sa bande (apres un taillage de barbe comme chaque matin),vers le nord, et le volcan Tunupa et nous vers le Sud, les lagunas, avec le vent dans le dos... . Au bout de quelques kilometres, on rencontre deux Neo Zelandais qui viennent de San Pedro de Atacama, ils ont mis 7 jours, il disent que la route est dure...
Mais bon ca nous reconforte un peu, ca veut dire que c'est possible, en fait on ne sait pas trop a quoi s'attendre. On part la fleur au guidon...
Voila deja la fin du Salar, la piste jusqu'a notre premiere etape Kolcha'K n'est pas tres bonne (sable, tole ondulee) , mais on se dit en rigolant que plus loin ce sera pire.
15/06/10
Le lendemain on visite un musee sur la Quinoa, a la Manica, avec Jesus qui nous expliquent tout de la plantation, a l'estomac. Puis on arrive a San Juan, deuxieme etape, et pas des moindres, c'est la qu'il faut faire les dernieres courses, apres il n'y a plus que des hotels et c'est plutot cher pour notre budget. On rencontre Aldo et Walter deux guides (boliviens ceux-la) ils nous arrangent une nuit chez l'hospedaje Max: "Vous avez besoin de bien vous reposez, la ou vous allez ca va etre dur."
16/06/10
Et au matin du troisieme jour, alors qu'on pensait enfin atteindre les premieres merveilles de notre chemin, ma femme tombe malade. On attend un peu voir si cela passe, mais pas tellement. Alors que c'etait la plus motivee pour y aller pour voir les lagunes de pres avec leurs couleurs et leurs flamands roses, mais non rien a faire son corps refuse de l'emmener dans ces contrees perdues.
Nous repartons donc a deux, avec Matthieu, un peu genes de laisser ma femme toute seule, mais il faut avancer. On espere surtout qu'elle ne va pas trop galerer pour rejoindre les autre a Uyuni, ou pour nous ratttraper au mirador du volcan Ollague.
Nous voila en piste avec un bon vent de cote qui nous siffle dans les oreilles, discutant, faisant connaissance, c'est assez marrant de partir a l'inconnu avec un inconnu... Et puis on arrive au camps militaire de Chiguana , ou la famille Sarthoise nous a laisse quelques menus frottins...
17/06/10
Les saccoches pleines a craquer nous commencons le veritable chemin vers les lagunes...
Au programme de ce sejour sportif: sport de glisse sur le sable, numero d'equilibrisme pour suivre les traces de 4*4 sans s'enfoncer dans le sable, un peu de trotinette (velo avec un pied qui pousse), marche a pied en poussant son velo, gamelles a 5 km/h(estimation on avait pas de compteur),jeux de piste pour choisir quelle trace de 4*4 suivre (meme si elle sont toutes mauvaises) enfin que des truc sympa... Tout ca ca va encore si le soir tu manges un truc chaud, mais ca c'est sans compter sur le rechaud qui fonctionne quand il veut. En fait c'est pas vraiment la faute du rechaud, mais plutot de l'essence frolatee qui fait des glacons des qu'on descend en dessous de -10° ou -15° la nuit ( autre estimation, mais notre bidon de 5L d'eau a gele entierement...)
19/06/10
En me disant cela, forcement je me dis que je devrais completement craquer, mais ces payages magnifiques, nous laissaient quelques moments d'emerveillements, j'ai meme verse une larme une fois...
... D'ailleurs ce ne sont pas les lagunes qui m'ont semble les plus jolies, ni les plus impressionnantes. Non, ce sont plutot les dunes couleurs saumons, les troupeaux de vigognes (animaux sacres) qui s'enfuit a votre approche (Oh si j'avais eu mon fusil ce jour la quel trophee j'aurais ramene au copains du club de chasse de l'ile de Re), les montagnes a presque 6000m avec leurs couleurs ocre et bordeau, parsemees de "neiges" eternelles (j'appellerai plutot ca de la glace...).Et puis les couchers de soleil tous fabuleux avec ce ciel sans nuages. Et puis quand tu es tout seul au milieu de la nature avec le silence, je parle du vrai silence, ils ont vraiment une intensite particuliere....
Bon et avec l'ami Matthieu, on c'etait mis une petite carotte pour avancer :"Quand on arrive a Uyuni on se fait un resto, un bouteille de vin et un fromage!!" Mine de rien ca fait avancer...
21/06/10
Pour rentrer a la laguna colorada, il y a un poste de controle a passer et 150 bolivianos a payer.
Je ne pensais pas que ce serait aussi cher et a vrai dire c'etait a peu pres ce qu'il me restait pour rentrer a Uyuni. Et puis avec ma petite retraite... Le garde ne voulait pas vraiment changer de position: "La seule solution,c'est de payer". Deux 4*4 de touristes nous sauvent la mise en nous pretant un peu d'argent. On repart du poste avec les tickets d'entree dans le parc et trois interdits:
Pas le droit de planter la tente, pas le droit de tuer des animaux et pas le droit de prendre le chemin le plus court pour aller de l'autre cote de la laguna et ainsi prendre le chemin du retour.
22/06/10
Avec le tour de la laguna (tres tres jolie je dois dire), qui nous a prit trois heures pas possible d'atteindre Quetena la ville la plus proche (70 Km tout de meme), on a du planter la tente...
23/06/10
Le chemin du retour est rytme par une lente redescente vers des altitudes plus correctes (entre 3500 et 4000n), une reparation du rechaud qui fut un succes (il a marche deux jours sans faire des siennes), le passage d'un esprit, d'un coup de vent ou du chat bus de Myazaki (on a pas su se mettre d'accord), des traverses de rivieres, voir de grandes rivieres fraiches, voir meme tres fraiches, des nouvelles recettes de riz au lait (promis je vous donnerai les recettes), des pasages dans des villages ou il n'y a pas toujours ce que tu cherches: "des pates?" "No tenemos", "du riz" "no tenemos" et des visions furtives d'animaux (condors et autres oiseaux, autruches, lievres et autres rongeurs, lama et vigognes)... La route est un peu meilleur a present et puis on a notre carotte qui nous attend a Uyuni alors malgre la fatigue c'est plutot sympa...

Merci Juan Morales, cultivateur de Quinoa et Chuño (patate locale) pour avoir retrouve et envoye a l'ambassade de France en Bolivie, ¨Mon cher Journal¨ de Michel Casquette... Aucune nouvelle de son proprietaire, il aurait disparu au passage de la tribu des zambiles 27 calle Simon Bolivar sur la route du retour d'Uyuni (comprenne qui pourra... donnez des nouvelles, nous on ne sait toujours pas)
Les auteurs

PS: Mme Casquette va bien et attend son mari a l'hotel Uyuni, 23 calle Potosi, a Sucre...




Matthieu le guide alsacien serait dans l'hotel Potosi, 32 calle Uyuni, a Sucre tambien... mais cela ne nous regarde pas.